En 1834, l’historien normand Arcisse de Caumont, déjà à l’origine de la Société des antiquaires de Normandie, fonde la Société française d’archéologie pour la conservation et la description des monuments historiques. Il est le premier à organiser l’histoire de l’architecture en périodes chronologiques spécifiques. Rapidement, en plus des congrès archéologiques, il est à l’origine d’une vaste entreprise de congrès scientifiques, les Congrès scientifiques de France, qui vise à réveiller les talents de province et qui donnent lieu à une collection d’ouvrages du même nom qui rencontrent un grand succès.
Vingt ans plus tard, en 1855, Arcisse de Caumont fonde un musée dans l’ancienne chapelle du collège du Mont à Caen. La Société y expose des moulages en plâtre de monuments de différentes époques (de l’époque gallo-romaine à la Renaissance) et de différentes origines géographiques en France et en Italie dont un catalogue en 104 numéros fut dressé en 1860.
Fouilles archéologiques ou à la recherche du trésor des Anglais – 1864 – Château de Crèvecoeur-en-Auge
Dans le même temps, la photographie est en plein essor et la Commission des monuments historiques, dirigée par Prosper Mérimée mandate des photographes afin qu’ils réalisent des séries de clichés de monuments remarquables pour lesquels elle prévoit la rénovation, ou dont la rénovation a déjà commencé comme pour Carcassonne avec Viollet-le-Duc.
Cette animation revient sur les débuts de l’archéologie et sur les premières fouilles ainsi que sur le rôle majeur joué par la photographie comme technique au service de la restauration et de la conservation. Pour ce faire, des photographies sur plaque de verre avec la technique du collodion humide * sont réalisées lors de l’animation et permettent au public de mieux comprendre les difficultés liées à la pratique de cet art naissant.
De leur côté, des archéologues, des historiens de l’Art mais aussi des architectes sont là pour aider les visiteurs à mieux comprendre les enjeux et les techniques mises en valeur par cette science naissante.
Evidemment, nous pouvons nous adapter au contexte archéologique ou à des fouilles historiques précises si vous le souhaitez. Pour se faire, il est possible de travailler à la reconstitution d’artefacts d’époque, en fonction des objets de fouilles présents dans vos collections. A ce titre, nous avons déjà entre autre reconstitué des fouilles sur des contextes archéologiques suivants : néolithique (-4 000 à -3 000 avant J.C.), gallo-romain (-52 avant J.C.), mérovingien (VIIe), bas Moyen-Âge (XVe), etc.
* En partenariat avec VERA EIKONA
Les grands thèmes abordés :
- l’architecture
- l’archéologie et ses principales missions
- la photographie
Les supports didactiques privilégiés :
- les objets issus de fouilles
- les dessins d’objets
- les photographies réalisées devant public avec les procédés de l’époque
Laboratoire photographique et photographie au collodion humide – 1864 – Château de Crèvecoeur-en-Auge
Mini fiche technique :
- Nombre : de 5 à 15 intervenants
- Installation : en extérieur ou intérieur
- Surface au sol : variable selon le nombre d’intervenants *
- Nature du sol (ext.) : terre, herbe, etc.
- Raccordement électrique : non
- Point d’eau : si possible
Quelques références :
- Reconstitution historique Second Empire – Musée-château de Crèvecoeur / Crèvecoeur-en-Auge (14)
- Grotte de Cravanche – Festival d’Histoire Vivante de Belfort / Belfort (90)
- Musée archéologique du Val-d’Oise / Guiry-en-Vexin (95)
Vous pouvez TELECHARGER ICI la documentation de nos animations Second Empire.